Ty Journal de septembre 2024 – Le patrimoine de Meneham

En septembre, mois des Journées européennes du patrimoine,

il semblait évident de vous décrire un peu plus le patrimoine du site de Meneham.

Le patrimoine architectural du village

« L’authentique village de Ménez Ham, est installé sur une pointe rocheuse, au pied d’un énorme chaos granitique qui le protège de la mer et des vents d’Ouest.”

Au-delà de son emplacement unique, dans un cadre idyllique ou chaotique, le patrimoine architectural du village l’est également, unique et typiquement local.

Nous allons voir les spécificités de chaque bâtiment et leur évolution.

© Valery Joncheray

La maison du corps de garde

© Thibaut Poriel

Cette maison est semble-t-il la première construction du hameau. C’était en effet un poste de guet construit fin du 17e siècle, qui appartenait au système de défense côtière de Vauban

Édifiée entre deux énormes rochers, constituée d’une seule pièce et éclairée par deux petites fenêtres de taille inégale et son toit en granit, en font une modeste et sommaire maison.

On y trouve également des postes d’observation et de mitrailleuse.

© Valery Joncheray

La « Maison Boédoc »

Cette maison juste en dessous du rocher du corps de garde, a été édifiée à la fin du XIXè siècle. Elle est donc la plus récente du village. 

C’est aujourd’hui là où se trouve l’accueil du site avec une boutique de produits locaux, de la documentation touristique et une salle d’exposition.

Nous l’appelons la Maison de territoire.

© Tourisme Côte des Légendes

La caserne

En dessous, se trouve un long édifice qui comprenait 6 logements occupés tout d’abord par l’armée, puis par les douaniers de 1817 à 1835. Par la suite les logements furent loués aux habitants connus du village : les paysans-pêcheurs-goémoniers jusqu’en 1978. 

© Valery Joncheray

La façade de l’édifice fait 40m de long ! Des petites constructions s’y ajoutent, servant de remises ou l’une de four à pain.

C’est dans ce bâtiment que se trouve maintenant, les ateliers d’artisans ainsi que la première pièce au bout qui informe de tout l’historique chronologique du site.

Les maisons à avancées 

Encore en dessous, on peut distinguer les maisons à avancées. Ces maisons ont une  architecture particulière, de par leur avancée – sorte de décrochement en forme de rectangle en façade. 

Bien que exiguës, l’avancée rendait l’espace intérieur plus vaste, celle-ci était alors prévue pour y loger la table. 

© Tourisme Côte des Légendes

Une des maisons était recouverte d’un toit de chaume et l’autre en ardoise. On y trouve devant le premier four à pain du village 

Aussi, les familles qui y vivaient étaient un peu plus aisées car elles exploitaient les terres du fond du village moins sableuses, plus riches et donc au rendement plus élevé. 

© Emmanuel Berthier

Ces maisons ont été transformées en gîte d’étape en juillet 2007 : le Gîte de Meneham.

La « Maison Salou »

© Tourisme Côte des Légendes

De l’autre côté du chemin traversant le village, nous apercevons la maison “Salou”. Datant de 1833, elle a su garder son caractère original. Il s’agit de la dernière maison à avoir été habitée.

Elle possède un puits, le seul du village en forme de demi-cloche typique du Pays Pagan. La maison est flanquée de deux remises et d’un lochenn qui est un abri sommaire souvent fabriqué à partir d’une vieille coque de bateau que l’on retournait et mettait sur cale et sur laquelle on jetait les vieux filets. Cet abri était idéal pour faire sécher les casiers et le matériel de pêche.

© Tourisme Côte des Légendes

Voici une petite description d’un plan de maison, par Marie Guillerm / Kerbrat : « Le mur nord, généralement aveugle, était réservé aux lits clos et aux armoires. Les cheminées étaient toujours, en pignon, d’un côté ou de l’autre de la maison. Les portes regardaient vers le sud, côté terre. Elles étaient flanquées d’une fenêtre et parfois d’une autre petite ouverture de la taille d’une grande vitre. »

Aujourd’hui, ce sont trois maisons qui composent un espace muséographique.

La fameuse « chaumière » 

Enfin, au-dessus des maisons Salou, se trouve la fameuse chaumière du village qui était une habitation comprenant deux logements, prolongés par des étables et des soues à cochon. Le logement en meilleur état a abrité le bistrot, puis nommé l’auberge qui a fonctionné de 1936 à 1973.

Aujourd’hui, le “Bistrot des Légendes” a repris le service pour proposer une offre de restauration aux visiteurs.

© Tourisme Côte des Légendes

L’évolution des bâtisses de Meneham après 1975

À son apogée, le village dénombrait 14 maisons occupées par 80 personnes puis dans les années 1950, une cinquantaine de personnes vivait encore là. Les habitants n’étaient cependant que locataires. Vers 1900, la propriétaire est une certaine Madame Bert demeurant à Nantes, elle décide de vendre le village en 1936 en donnant la priorité aux habitants. Par un malheureux concours de circonstance, le hameau change de propriétaire en 1955.

Et en 1975, le site de Meneham est classé aux “Monuments historiques”. L’auberge ferme deux ans plus tard, et les habitants désertent petit à petit le site ne pouvant plus entretenir les bâtiments comme stipulé.

Les bâtiments, ainsi délaissés, tombent peu à peu en ruine et le dernier habitant quitte le village en 2001. 

Il est alors racheté en partie par la commune de Kerlouan et le Conseil Général du Finistère (les dunes). L’objectif principal est alors de restaurer le village à l’identique en respectant l’architecture existante et les matériaux d’origine. Le projet est réellement lancé en 2002 et la restauration commence en novembre 2004 pour s’achever en juin 2009.

  1. © Tourisme Côte des Légendes
  2. © Inventaire général, ADAGP
  3. © Valery Joncheray

Maintenant géré par la Communauté de Communes Lesneven-Côte des Légendes, Meneham est animé par de nombreuses associations et tous les professionnels qui le font vivre : Tourisme Côte des Légendes pour l’ouverture et l’accueil du site, les artisans, Françoise Lyvinec du Gîte de Meneham et le Bistrot des Légendes.

Sources :

Portraits d’artisans de Meneham

Retrouvez une série de témoignages tous les 3 mois avec un témoignage par mois !

Bienvenue dans la deuxième série de l’année consacrée aux artisans de Meneham répartis sur trois ateliers.

© Valéry Joncheray

Dans cette série consacrée aux artisans qui louent un atelier à Meneham, nous avons voulu en savoir plus sur leur travail et ce qu’ils.elles aiment dans la création, s’ils.elles pouvaient nous décrire leur journée type et surtout quel était leur rapport et appréciation du lieu. Le tout sous forme d’interview ponctuée de photographies.

Témoignage n°4 : Catherine Lelaizant de l’atelier 3

Nous continuons notre tour des ateliers de Meneham avec la présentation d’Azénor Lépine :

Catherine Lelaizant-Nouvelle

« Après 25 ans à travailler comme opticienne en Savoie et en Suisse, j’ai décidé de prendre un nouveau tournant dans ma vie pour poursuivre ma passion des travaux manuels ».

C’est après avoir donné des cours de couture dans des Maisons de la Jeunesse, qu’elle va faire la rencontre de Maxime Lebel (aussi artisan à Meneham) et son frère et que le déclic va se faire : Oser exposer ses créations au public. Et c’est aussi là qu’elle tombe amoureuse du site !

Son travail se reflète dans l’utilisation de matières existantes comme de vieux draps ou chutes de tissus, en les retravaillant pour créer de nouveaux objets utiles ou de décoration.

Elle y ajoute des éléments comme des fils colorés, des rubans de tissus à motifs et surtout des cyanotypes imprimés sur ces supports (tissus ou papier).

Le cyanotype est un procédé photographique monochrome négatif ancien, duquel on obtient un tirage photographique de couleur cyan-bleu.

Vous retrouverez dans son atelier un panel d’objets utiles ou de déco comme les trousses, les sacs de plage, les cartes, les tableaux en tissus, ainsi une gamme de petits objets comme les porte-clés, pochettes pour téléphone en cuir ou simili cuir.

Elle apprécie le cadre de Meneham, son ambiance et le fait de côtoyer d’autres artisans.

Retrouvez Catherine alias Les aiguilles créatives sur Instagram !

Merci de nous avoir partagé sa passion des travaux manuels et son plaisir d’être présente à Meneham ! ♥

Portraits d’artisans de Meneham

Retrouvez une série de témoignages tous les 3 mois avec un témoignage par mois !

Bienvenue dans la deuxième série de l’année consacrée aux artisans de Meneham répartis sur trois ateliers.

© Valéry Joncheray

Dans cette série consacrée aux artisans qui louent un atelier à Meneham, nous avons voulu en savoir plus sur leur travail et ce qu’ils.elles aiment dans la création, s’ils.elles pouvaient nous décrire leur journée type et surtout quel était leur rapport et appréciation du lieu. Le tout sous forme d’interview ponctuée de photographies.

Témoignage n°4 : Azénor Lépine de l’atelier 3

Nous continuons notre tour des ateliers de Meneham avec la présentation d’Azénor Lépine :

Azénor Lépine

« Enfant, je détestais la peinture ; crayons de couleurs et feutres m’étaient plus agréables. Je recopiais avec assiduité «les parisiennes» de Kiraz et m’inventais déjà un univers féminin.

Depuis, la peinture, j’ai appris à l’aimer.

Lors du premier confinement en 2020, Pendant ce temps suspendu et angoissant, j’ai eu le besoin de m’évader, de prendre mes pinceaux et de créer un lieu refuge et apaisant.

En 2021, une évidence s’impose à moi : me lancer en tant qu’artiste peintre et exposer mes peintures/dessins.

Les ateliers de Meneham m’ont permis de montrer/vendre pour la première fois mon art et de prendre confiance en moi. 

Dans mon espace, j’expose deux styles de travaux. Le premier, inspiré par Meneham, les contes, les légendes et la culture bretonne. 

Le second plus personnel, où les êtres sont centrés sur eux-mêmes ; rêveurs, contemplatifs, mélancoliques, entourés par une faune et une flore imaginaires. »

Retrouvez Azénor alias Sel.bleu sur Instagram !

Merci de nous avoir partagé ce texte et son plaisir d’être présente à Meneham ! ♥

Ty Journal de juillet 2024 – La grimpe à Meneham

En juillet, mois des JO oblige, nous faisons un focus sur la pratique de l’escalade ici, à notre époque, avec un petit flashback sur le passé. En effet, sur la Côte des Légendes et à Meneham, les rochers granitiques sont présents en forte concentration – ce qui offre un terrain de jeu grandeur nature pour les grimpeurs de blocs, initiés comme amateurs !

Jeu naturel des enfants de l’époque

© Archives de Kerlouan

Les enfants du village ou des alentours adoraient venir jouer entre et sur les rochers, et ce pieds nus et sans matelas. Marie Guillerm (auteure du livre “Meneham, berceau de mon enfance”) nous mentionne quelques anecdotes à ce sujet d’ailleurs.

Encore aujourd’hui, ce jeu naturel et si amusant, sans visée sportive est bien-sûr très plébiscité par les enfants et ados (et même les adultes) du coin et de passage.

La démocratisation de la pratique sportive

L’escalade de bloc n’est pas forcément la forme la plus connue pour pratiquer ce sport. C’est dans la seconde moitié des années 90, que cette pratique a réellement explosé avec notamment l’affirmation définitive du bloc en tant que discipline de compétition à part entière. 

Peu de temps après est apparu le «crash pad» et les sites ont commencé à fleurir un peu partout dans le monde. Le crash pad est un matelas que l’on dispose au pied du bloc, qui amortira le choc en cas de chute. Car en escalade de blocs, on n’utilise pas de baudrier ni de corde.

© Tourisme Côte des Légendes

Le bloc à Kerlouan

© Tourisme Côte des Légendes

Ici, en Côte des Légendes, la pratique est devenue renommée grâce à Emgan Querellou et Bernard Héry, pionniers de l’escalade de blocs dans les années 2000, suivant ainsi la technique « tremen ku-ha-ka« des pêcheurs anciens. C’est dans ce labyrinthe minéral qu’ils ont imaginé plus de mille voies de grimpe sur les 4000 et quelques blocs du site. En parallèle, ils initient Yannick Tissier, célèbre grimpeur local (aujourd’hui moniteur à la Pointe de Pen-hir, en Presqu’ïle de Crozon) et son groupe d’escalade de plein air “Face Ouest”.

Charles Albert © Arthur Delicque

Puis c’est en 2012 que Youenn Letty, natif du coin, créa le festival Blokuhaka – duquel nous parlerons plus bas. Aujourd’hui, le site devient petit à petit bien connu du milieu, notamment grâce au grimpeur international “à pieds nus” Charles Albert, sponsor du festival depuis 2016.

Les initiations à la grimpe

Depuis 3 ans, durant l’été, vous pouvez vous initier à l’escalade de blocs avec Antoine Guignat, d’Attitude Grimpe ! Ce moniteur diplômé d’État d’escalade, originaire de Landéda, est passionné de Meneham et de cet immense dédale des “blokoù” enchevêtrés. 

Les initiations ont pour objectif de découvrir l’escalade et plus particulièrement le bloc. Elles durent une heure et demie et ont lieu quasiment tous les jours (horaires en fonction des marées !) avec la possibilité de faire des stages de 3 ou 4 jours.

Nous apportons une attention sur ces recommandations à respecter : Prévoir de l’eau, de la crème solaire, des baskets usées, des lunettes de soleil, des vêtements et chaussures couvrants (risque de frottement sur le caillou) !

 

© Tourisme Côte des Légendes

Il conçoit ces initiations sous forme de parcours allant des blocs les plus faciles aux plus difficiles, tout en privilégiant l’apprentissage en douceur, en sourires et en convivialité motivante. Toutes les initiations sont ouvertes aux enfants à partir de 7 ans, accompagnés d’un adulte jusqu’à 13 ans. 

Il également possible de suivre des séances spéciales pour les personnes pratiquant déjà l’escalade. Enfin, les personnes déjà initiées et souhaitant juste grimper par elles-mêmes peuvent se procurer le topo-guide des blocs (créé lors des éditions de Blokuhaka) du secteur de Meneham, et si elles n’ont pas de crashpad, il est possible d’en louer auprès de Youenn Letty, et ce toute l’année. Le crashpad est en effet vivement recommandé pour la pratique ici car la réception n’est pas forcément bonne, étant donné les irrégularités du terrain – des rochers.

La particularité de Meneham

Ici, la pratique se fait en cohérence avec la nature, avec ses flux et surtout avec les marées qui créent des accès aux blocs différents et limités dans le temps. Aussi, le sable va faire varier la hauteur des blocs !

On peut également s’adonner à prendre le temps pour observer les formes des rochers, en essayant de reconnaître ici un requin, là un chien, un ours, un lapin…

© Tourisme Côte des Légendes

Le temps fort de l’escalade ici : le festival Blokuhaka, dont la 8ème édition a eu lieu en 2024

Au milieu du chaos granitique, durant deux jours, des grimpeurs d’ici et d’ailleurs se rassemblent, s’entraident, et partagent leurs essais, leurs chutes et leurs efforts pour gravir ces blocs !

Blokuhaka c’est « une ode à la force du collectif, une invitation à la patience, à l’humilité et à la détermination où chaque être, guidé par les flux et reflux marins, trouve sa place dans le grand tableau de la nature et dans les paysages de la côte des légendes.” *Texte de Youenn Letty, organisateur du festival

© Tourisme Côte des Légendes
© Arthur Delicque

Plus concrètement, il s’agit d’un contest d’escalade où le premier jour se déroulent des qualifications pour participer aux finales du lendemain. Ainsi, les grimpeurs vont suivre le topo-guide reçu à leur arrivée pour essayer de gravir un maximum de blocs suivant les voies proposées. Le festival propose également des initiations à l’escalade, du yoga et de l’acroyoga !

© Tourisme Côte des Légendes
© Arthur Delicque

Nota bene : 

À titre de prévention, nous informons les visiteurs que l’escalade est interdite sur les rochers situés sur la dune car ils sont propriété du Conseil Général, et que celle-ci est protégée. En effet, elle est menacée par l’érosion et le surpiétinement, il est nécessaire de respecter les barrières et chemins balisés. C’est pourquoi, seuls les rochers de la plage sont praticables.

© Tourisme Côte des Légendes

Sources de cet article :

Ty Journal de juin 2024 – La musique à Meneham

En juin, nous fêtons la musique ! La musique et le chant en Bretagne c’est toute une philosophie de vie où chaque région/pays avait ses traditions vibrant par ces rythmes rassembleurs. À Meneham, les coutumes du Pays Pagan perpétuaient l’esprit de fête du village, et permettaient d’animer régulièrement les lieux en adoucissant un peu ce quotidien difficile.

Nous allons découvrir dans cet article comment les habitants de Meneham fêtaient la musique à l’époque et encore aujourd’hui grâce à l’association Avel deiz !

La tradition des dans round

« Pour cette danse, il n’y avait pas d’instruments de musique, il suffisait qu’une personne entame un chant classique de dans round, puis tous les danseurs reprenaient les refrains qui nous donnaient la cadence. »

En effet, la tradition des dans round rassemblait toutes les générations jusqu’au bout de la nuit où le chant breton menait la danse (dicté par le meneur). Les danseurs reprennent alors le chant après lui, selon un principe d’alternance aux structures variées.

À l’époque, elle était pratiquée lors des foires, pardons, fêtes calendaires et noces, et c’était même une façon de travailler, lors des travaux agricoles en piétinant la terre.

Extrait sonore d’un chant de dans round

Comme partout en Bretagne, ils organisaient aussi des « festoù noz » où cette fois, des instruments de musique accompagnés les danses tels que le biniou, la bombarde, etc. Et ils se retrouvaient également pour les bals populaires au rythme de l’accordéon.

Les chants des goémoniers

Aussi, le chant se faisait entendre de la part des goémoniers comme chant de travail. Beaucoup de chants et chansons plus actuelles relates de la dure vie sur les grèves du Léon.

« La complainte de goémoniers » de Denez Abernot de Plouguerneau reste un des chants emblématiques du Pays Pagan.

Dans leurs bateaux, tôt le matin
Ils mettent à nu les rochers
Leurs mains blessées par la guillotine
Leurs dos brisés par la civière

Son grand-père a fait ce travail
D’arracher le petit laminaire
Toute sa vie sur les rochers
Entre le Korrejou et Kerlouan

Comment revivre ces traditions aujourd’hui à Meneham ?

Les traditionnels Festou deiz aujourd’hui

Durant l’été, l’association Avel Deiz anime le village (presque) tous les dimanches après-midi !

L’association, fondée en 2009, a pour objectifs principaux d’animer le site de Meneham et de promouvoir la culture bretonne, en proposant des animations conviviales rassemblant toutes les générations, population locale comme touristes de passage.

Les festou deiz ont lieu en plein air sur l’aire à danser du site, avec la participation de deux groupes de musique pour chaque date. C’est à cette occasion, que se déguste le célèbre pastès (brioche locale aux fines alvéoles) 𝗰𝘂𝗶𝘁𝘀 𝗮𝘂 𝗳𝗲𝘂 𝗱𝗲 𝗯𝗼𝗶𝘀 dans le four à pain du village !

Programmation de cet été : 

fest deiz
© Tourisme Côte des Légendes

30 juin: Tam Tam et Kastarel

7 Juillet: Troadig et Tri Zen

14 Juillet: Sonnerien Plouedern et Vonnette et Yvette

21 Juillet: Kol et Ano et Deom Dei

28 Juillet: Brujun et Plijadur

4 Août: Nag Ha Drouz et Gwechall

11 Août: Bep Sort et Jammet – Abgrall

18 Août: Coadou-Benoit et Breiz Storming

25 Août: Ruz Boutou et Lariden

1er sept: Diatonik Pen Ar Bed et Keffiou

Et le 8 septembre, aura lieu le Grand Fest Deiz avec les groupes Strapad et Trébaol Cornec ainsi que des danseurs costumés du « Collectif d’enfants des cercles du Léon », ainsi que des animations comme les jeux bretons avec l’association « C’hoari killioù » et des démonstrations de tressage de cordes avec l’APPPP.

Sources de cet article :

Portraits d’artisans de Meneham

Retrouvez une série de témoignages tous les 3 mois avec un témoignage par mois !

Bienvenue dans la deuxième série de l’année consacrée aux artisans de Meneham répartis sur trois ateliers.

© Valéry Joncheray

Dans cette série consacrée aux artisans qui louent un atelier à Meneham, nous avons voulu en savoir plus sur leur travail et ce qu’ils.elles aiment dans la création, s’ils.elles pouvaient nous décrire leur journée type et surtout quel était leur rapport et appréciation du lieu. Le tout sous forme d’interview ponctuée de photographies.

Témoignage n°2 : Yvon Pennors et Éric Sachet de l’atelier 4

Nous continuons notre tour des ateliers de Meneham avec les interviews d‘Yvon Pennors et Éric Sachet :

Yvon Pennors

Pouvez-vous nous expliquer votre travail et pourquoi ce choix ?

Quand je suis arrivé ici, j’ai commencé par présenter quelques peintures figuratives ainsi que des dessins et des linogravures que je faisais à l’atelier et aussi des reproductions et des posters que j’avais déjà réalisé auparavant.

Et puis petit à petit, je me suis surtout consacré à la fabrication de bijoux, boucles d’oreilles, bracelets, colliers, bagues etc. et aussi des mobiles, des suspensions diverses…


Pour ce qui est de mes bijoux ou mobiles, ils sont entièrement conçus au fil, où tout est tourné ou torsadé avec des pinces, et ils sont montés sur des pierres, des nacres ou des perles diverses. Le tout est réalisé à la main.

Qu’est-ce qui vous plaît dans l’artisanat-la création ?

À l’origine j’ai une formation de sculpteur sur bois et je dessine aussi depuis l’enfance. Ce que j’aime dans l’art ou l’artisanat c’est déjà cette indépendance dans mon travail.

C’est aussi et surtout ce côté manuel, créatif et imaginatif, cette recherche de la forme et de la construction et aussi bien-sûr le plaisir de la création et de la réalisation. 

Quel est votre rapport avec le site de Meneham / Qu’appréciez-vous ici ?

Pour ce qui est de Meneham, ma famille étant du coin, j’ai toujours plus ou moins connu cet endroit. Quand j’étais enfant, pendant les vacances mes parents nous emmenaient par ici – à la grève, et parfois j’accompagnais mon père, qui lui allait jouer aux boules devant le ”bistrot Guillerm” pendant que nous, on crapahutait sur les rochers ou on allait se baigner.

On allait aussi parfois à de petites fêtes locales et j’ai dû aller à un ou deux Fest noz, et si je me souviens bien les groupes y jouaient encore sur une charrette. Ensuite quand le lieu a été déserté, j’aimais venir me balader dans les ruines du village encore pleines de vie et d’histoire !   

J’apprécie beaucoup cet endroit, pour son charme, son espace, sa tranquillité qui je dirais, de jour comme de nuit, dégage pour moi, quelque chose de fort, de magnétique et de particulier, d’attachant et de reposant avec en plus ces grèves et cette côte ”sauvage” qui s’étale et se découpe en contre bas, sur l’horizon. 


Éric Sachet

Pouvez-vous nous expliquer votre travail et pourquoi ce choix

Je suis fabricant de bougies parfumées et créateur d’objets de décorations en béton. En plus de créer des bougies « traditionnelles », je recycle de la vaisselle ancienne (tasses, verres, saucières, pots divers…) que je chine dans les dépôts vente, brocantes et autre recycleries des alentours, dans lesquels je coule de la cire, créant ainsi des bougies originales.

Mes bougies sont en cire de soja naturelle et mes parfums viennent de Grasse. Je fabrique également des objets originaux autour de la bougie, tels que des tasses que je monte sur des pieds de verres, des diffuseurs de parfum d’ambiance, des fondants…

Par ailleurs je travaille le béton pour en faire des objets décoration originaux. Je fais des empreintes de feuilles dans le béton, des boules photophores, des portes savons/ vides poches suspendus, des cales-portes…

Je m’attache à créer des objets originaux avec des matières dont on ne penserai pas qu’elle puissent être utilisées pour de la décoration, ou en détournant des objets de leur premières utilisation.

Cet aspect créatif et de réflexion, m’amuse en me disant lorsque je trouve un objet ou en travaillant le béton : « qu’est-ce que je pourrais faire de ça ? »

Le nom de mon entreprise est : FIAT LUX … « Que la lumière soit », parce que que d’une étincelle, jaillit une idée.

Ce n’est pas sans rappeler non plus, que d’un phare jaillit une lumière, sur la Côte des naufrageurs.

Tout est fait localement, puisque j’habite à Kerlouan.

Qu’est-ce qui vous plaît dans l’artisanat-la création ?

Ce qui me plait c’est de chercher, d’essayer, d’échouer, de créer… Imaginer des objets.

La mise en œuvre de mes idées n’est pas toujours réalisable avec les matières que je travaille, mais « cent fois sur le métier, je remets mon ouvrage ».

Décrivez-nous une journée type ?

Une journée type pour moi, c’est la fabrication et la recherche d’idées lorsque je suis chez moi. Et lorsque je suis à Ménéham, je fais mes finitions devant les visiteurs. C’est l’aboutissement du travail accompli, la joie de présenter mes créations et le verdict des visiteurs.

Quel est votre rapport avec le site de Meneham / Qu’appréciez-vous ici ?

Ménéham est le site emblématique de la Côte des Légendes. Il s’y dégage une atmosphère de bout du monde, isolé de tout et de tous.

L’idée de faire « revivre » le hameau, afin qu’il perdure, me plaît beaucoup. Les artisans, à l’année, maintiennent une présence afin que ce lieu reste vivant.

Et recommanderiez-vous à d’autres artisans d’avoir un atelier ici ?

Régulièrement je parle autour de moi des ateliers de créateurs. Parfois même à des visiteurs qui me posent des questions sur l’organisation du site, car certains cherchent des lieux comme celui-ci.

Merci à Yvon et Éric de nous avoir fait découvrir leurs créations et leur amour pour Meneham ! ♥

Ty Journal de mai 2024 – Les enfants à Meneham

« En mai, fais ce qu’il te plait »… dicton souvent destiné aux enfants. En effet, les enfants de Meneham apportaient beaucoup de vie au village mais ils ne faisaient pas tout-à-fait ce qu’ils voulaient ! Comme les femmes et les hommes, leur savoir-faire ainsi que leur aptitude physique servaient aux tâches quotidiennes du village.

Nous allons découvrir dans cet article les tâches des enfants à l’époque

et les possibles activités pour les enfants d’aujourd’hui ici !

Les enfants de Meneham à l’époque

Job Salou enfant

Les enfants à Meneham étaient responsabilisés très tôt dans la vie du village, et participaient aux activités autant que les adultes.

Leur participation à la récolte du goémon était appréciée pour cueillir le pioka et ramasser le goémon et à marée basse, ils allaient à la pêche aux ormeaux en utilisant un « bascroc » (tige de fer recourbée). Les ormeaux étaient présents en abondance, se pêchaient de toute taille et quantité, pour être vendus par douzaines dans les communes alentour.

Les enfants aidaient également aux champs et pour l’alimentation des poules et des lapins. Aussi, ils avaient une mission attitrée : la garde des vaches, une vingtaine dans le village, qu’ils emmenaient boire matin et soir, dans l’eau des marais ou du lavoir du Théven.

© Archives de Kerlouan

Plus ils avançaient en âge, plus les enfants devenaient aussi forts que les adultes. C’est ainsi que les jeunes garçons de 12 à 14 ans apprenaient à diriger la charrue, à changer la litière des bêtes, à s’occuper du cheval et à aller couper les grandes laminaires (algues) ou relever les casiers. Ils participaient également à la confection des fagots, au tressage de l’osier pour les toits, les crèches et les abris.

Les jeunes filles quant à elles, apprenaient très vite à devenir des « mères et femmes au foyer », en plus des autres missions du village, en veillant au « confort » des hommes et de toute la famille, en s’occupant des bambins notamment. Elles appréciaient ainsi « jouer à la poupée » avec les bébés du village, en leur apprenant à marcher par exemple et ce même dans les dunes ! D’ailleurs, même s’ils n’avaient pas le temps de flâner sur le sable, leur terrain de jeu grandeur nature entre les rochers, à glisser dans les « grottes » et les trous, les divertissaient entre les tâches.

© Archives de Kerlouan

L’école et les fêtes

Entre 6 et 14 ans, les enfants ont pu aller à l’école, qui se situait à 3,5 km de Meneham. Ils ont ainsi travaillé pour obtenir le certificat d’études, tout en rencontrant les autres enfants de la commune.

La vie à Meneham pour les enfants était joyeuse, variée et rythmée par les travaux communautaires mais aussi les valeurs humaines portées par chacun. Entourés par les dunes, les rochers grandioses, le bruit du ressac de la mer et les marais, dès leur plus jeune âge, les enfants avaient un attachement puissant et profond à cet endroit. Les habitants devaient certes tirer leur subsistance de la mer et de la terre, mais cela les soudait, entre effort et joie. Joie qu’ils communiquaient ensemble et en dehors de la rudesse du quotidien, lors des fêtes religieuses comme laïques : les jeux, célébrations diverses et rencontres sportives.

En parlant de fêtes et d’animations, quand est-il des activités pour les enfants à Meneham aujourd’hui ?

Les enfants à Meneham aujourd’hui

Tout au long de l’année, et encore plus lors des temps fort du site : l’été, l’automne avec « Les courges débarquent à Meneham, l’hiver et Noël à Meneham et au printemps avec les animations de Pâques ; les enfants peuvent s’en donner à cœur joie lors de leur passage ici.

En tout temps :

Visiter Meneham avec ses enfants, quelle que soit la saison, c’est l’occasion de découvrir un site classé monument historique riche en histoire, patrimoine et culture où l’activité est encore présente. La nature à portée de main, vivez-la, les enfants pourront courir sur la plage et grimper sur les rochers les plus accessibles pour eux ou bien, s’amuser à imaginer des formes à ces derniers, une façon très ludique de regarder la nature ! 

© Tourisme Côte des Légendes

Aux horaires d’ouverture indiquées sur notre site internet et sur les panneaux aux entrées du site, la Maison de territoire propose de bons produits locaux – lichouseries pour les petits gourmands mais aussi des livres spécialement pour les enfants ! Nous organisons également une exposition par an sur un thème en lien avec le site/la région. 

Les artisans sont présents dans leurs ateliers pour faire découvrir leur création et leur joie de travailler ici. 

Puis les enfants férus d’histoire pourront parcourir la muséographie interactive pour en savoir plus sur le village. 

Animations spéciales enfants : 
© Tourisme Côte des Légendes

Lors des vacances scolaires, plusieurs animations sont proposées pour les enfants comme des chasses au trésor, jeux de piste ou des visites ludiques.

En été, ce sera l’occasion de prendre l’air du large avec des balades en paddle et kayak à partir de 8 ans et de s’initier à l’escalade à partir de 7 ans. Notre agenda en ligne répertorie toutes les informations !

 

Le livret-jeu : 

Depuis l’été 2023, un livret jeu est à disposition des familles (à faire avec des enfants qui savent lire et écrire idéalement). Ce livret vous invite à découvrir en autonomie l’histoire du village et de ses anciens habitants grâce à des pages informatives et ludiques, des jeux et des énigmes. Venez mener l’enquête pour découvrir l’origine de la mystérieuse lumière au large de Meneham en 1869 !

Source des informations historiques de cet article : le livre de Marie Guillerm / Kerbrat, « Meneham, berceau de mon enfance. De 1846 à 1996 ».

Disponible en boutique à la Maison de territoire du site de Meneham

Portraits d’artisans de Meneham

Retrouvez une série de témoignages tous les 3 mois avec un témoignage par mois !

Bienvenue dans la deuxième série de l’année consacrée aux artisans de Meneham répartis sur trois ateliers.

© Valéry Joncheray

Dans cette série consacrée aux artisans qui louent un atelier à Meneham, nous avons voulu en savoir plus sur leur travail et ce qu’ils.elles aiment dans la création, s’ils.elles pouvaient nous décrire leur journée type et surtout quel était leur rapport et appréciation du lieu. Le tout sous forme d’interview ponctuée de photographies.

Témoignage n°1 : Aurélie Quiviger – Légendes de Druide de l’atelier 5

Nous commençons notre tour des ateliers de Meneham avec l’interview d’Aurélie Quiviger alias Légendes de Druide :

Pouvez-vous nous expliquer votre travail et pourquoi ce choix ?

Mon travail consiste à créer des bijoux avec des pierres naturelles de haute qualité. Je conseille les gens selon leurs envies mais surtout leurs besoins, en créant des bijoux sur mesure à la taille et la personnalité de chaque personne. 

Ce choix vient de ma passion pour les pierres, il y a cela 10 ans. J’ai d’abord découvert le lapis lazuli par ses vertus positives pour les problèmes pulmonaires. Étant asthmatique sévère, j’ai pu bénéficier de l’aide de cette pierre pour aller mieux et mieux vivre avec mon asthme.

Qu’est-ce qui vous plaît dans l’artisanat-la création ?

Dans l’artisanat, j’apprécie la liberté de création, de faire, de créer du bonheur aux gens.

Le fait de créer quelque chose d’unique à chaque fois et la joie de voir le sourire sur le visage des gens.

Décrivez-nous une journée type ?

Lorsque j’arrive au local, il est nécessaire de procéder à une purification de toutes les pierres, en aérant bien la pièce.

Ensuite on est là pour accueillir les visiteurs, en parallèle je fabrique selon mes envies des bracelets, des boucles d’oreilles, etc. Il faut tailler des cabochons pour en faire de beaux pendentifs, étiqueter chaque article et préparer une petite fiche produit avec les pierres qui constituent le bijou. Nous faisons cela pour tous les bijoux.

Quel est votre rapport avec le site de Meneham / Qu’appréciez-vous ici ?

Meneham, c’est tout d’abord l’énergie des lieux qui s’y dégage, dû à son emplacement et ces constructions.

J’apprécie rencontrer des gens de toute la France et d’ailleurs et d’échanger avec eux. 

Lorsque je crée ici, ce sont vraiment des moments de calme. C’est pour moi un lieu très inspirant.

Et recommanderiez-vous à d’autres artisans d’avoir un atelier ici ?

Oui, je recommanderai à n’importe quel artisan d’oser se lancer dans l’aventure afin de découvrir les merveilles de ce lieu si inspirant !

Amétyste en gros plan

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Merci à Aurélie de nous avoir partagé sa passion des pierres et de Meneham ! ♥

Secrets de photographes à Meneham

Retrouvez une série de témoignages tous les 3 mois avec un témoignage par mois !

La première de l’année sur janvier, février et mars s’intitule « Secrets de photographes à Meneham« 

Dans cette série consacrée aux secrets de photographes qui affectionnent Meneham, nous avons voulu en savoir plus sur ce qu’ils.elles aiment ici, quel serait leur spot préféré et peut-être leur petit spot secret, tout en nous partageant leur vision de la photographie ici et en général. Le tout sous forme d’interview ponctuée de photographies.

Témoignage n°3 : Thibault Poriel

Nous terminons avec le troisième témoignage par Thibault Poriel alias @thibaultporiel sur Instagram :

En tant que photographe, mais aussi à titre personnel, qu’est-ce que vous appréciez du site de Meneham ?

Meneham est sans aucun doute l’un des sites incontournables de la région, offrant un paysage unique digne d’une carte postale. Ses formations rocheuses et cette ancienne maison de garde isolée me ramènent à mes moments de solitude, surtout lors de mes sorties photos. Ce sont des instants précieux où l’on se sent privilégié d’être seul dans un lieu aussi remarquable.

Pour votre travail photographique, quel est votre spot préféré ici ?

Pour mon travail photographique, il est difficile de privilégier un seul spot sur la côte Nord.

C’est véritablement l’ensemble qui forme un paysage harmonieux et captivant. Je viens ici pour m’immerger dans une atmosphère où la nature est authentique et sauvage, dans de vastes espaces, et surtout, venir à des moments de l’année où il est susceptible de trouver la plus grande solitude.

Et avez-vous peut-être un spot secret/caché à nous partager ?

Il y a tellement de beaux endroits à découvrir, notre région recèle d’innombrables trésors ! Il y a évidemment des lieux que j’affectionne particulièrement, mais je crois qu’il est important de laisser un peu de mystère autour d’eux pour que chacun puisse les découvrir à sa manière. Cependant, je vous encourage vivement à explorer et à chercher des coins cachés par vous-même. C’est souvent là que se trouvent les plus belles surprises !

Pour finir, pouvez-vous nous en dire plus sur votre vision de la photographie, ce que vous voulez transmettre via ce média, ici et de manière générale ?

La Bretagne, avec sa diversité en termes de paysages et de patrimoine, offre une toile de fond incomparable pour la photographie. Ma vision de la photographie dans cette région, et de manière générale, est celle de capturer l’âme et l’essence des lieux.

Sa lumière changeante nous donne une palette infinie d’opportunités pour exprimer la magie de cet endroit. Avec mes photographies, je cherche simplement à mettre en valeur ce que je vois, mettre en images mes moments tout en témoignant ce qui rend la Bretagne si spéciale et si différente du reste du monde.

Toutes les photos sont de Thibault Poriel : www.thibaultporiel.com / www.instagram.com/thibaultporiel / www.facebook.com/thibaultporiel

Merci à lui pour sa collaboration et son regard porté sur Meneham ! ♥

Secrets de photographes à Meneham

Retrouvez une série de témoignages tous les 3 mois avec un témoignage par mois !

La première de l’année sur janvier, février et mars s’intitule « Secrets de photographes à Meneham »

Dans cette série consacrée aux secrets de photographes qui affectionnent Meneham, nous avons voulu en savoir plus sur ce qu’ils.elles aiment ici, quel serait leur spot préféré et peut-être leur petit spot secret, tout en nous partageant leur vision de la photographie ici et en général. Le tout sous forme d’interview ponctuée de photographies.

Témoignage n°2 : Julien Moritz

Nous poursuivons avec le deuxième témoignage par Julien Moritz alias @breizhairproduction sur Instagram :

En tant que photographe, mais aussi à titre personnel, qu’est-ce que vous appréciez du site de Meneham ?

Depuis mon enfance,  j’ai toujours pris beaucoup de plaisir à crapahuter parmi les rochers de Meneham. Je ressens ici la force et l’authenticité de la nature, on se sent tout petit face à ces immenses blocs de granit. Cela nous appelle à l’humilité et nous remet à notre place d’humain, de passage sur cette terre. C’est un paysage brut, qui est très peu transformé par l’homme, j’aime cette idée.

J’aime aussi le contraste de la roche brute dure, du sable fin et de l’eau qui est souvent turquoise ici. Du haut des rochers, au-dessus du corps de garde, la lumière pour photographier le sunset est juste idéale, ceci à chaque saison car on à la mer à l’horizon à presque 180 degrés…

Je connais aussi bien la face cachée des fonds marins car je pratique l’apnée. Peu de monde connaissent cette face invisible, et le potentiel de ce lieu est énorme…

Pour votre travail photographique, quel est votre spot préféré ici ?

J’apprécie particulièrement la longue plage de Meneham, qui va jusqu’au Crémiou.

Et avez-vous peut-être un spot secret/caché à nous partager ?

A marée haute, j’aime aller voir le lever ou le coucher de soleil, du haut d’un des plus hauts rochers de la plage de Meneham. On se retrouve entouré par les éléments, un peu comme sur une île…

Pour finir, pouvez-vous nous en dire plus sur votre vision de la photographie, ce que vous voulez transmettre via ce média, ici et de manière générale ?

Mon objectif est de partager ma vision de la nature et d’inciter l’Homme à la respecter car je pense qu’on a envie de protéger ce qu’on trouve beau.

En plaçant ma silhouette dans cette nature forte, on se rend compte qu’on est finalement peu de chose face à dame nature.

Toutes les photos sont de Julien Moritz : www.breizhairproduction.com / www.instagram.com/breizhairproduction / www.facebook.com/breizhairproduction

Merci à lui pour sa collaboration et son regard porté sur Meneham ! ♥